Consultez notre rapport annuel 2022

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21 novembre 2023

Memisa organise sa première exposition solidaire

Rejoignez-nous les 24-25 et 26 novembre 2023 pour une soirée placée sous le signe de l’art et de la solidarité !

 

Pour la première exposition de solidaire de Memisa, une trentaine d’artistes se sont prêtés au jeu et ont créé des œuvres originales sur le thème de la brique.

La brique, comme symbole de la solidarité

Brique après brique, un mur, une protection, un abri est construit. Brique après brique, des femmes, des hommes et des enfants trouvent un lieu où recevoir des soins de santé. Grâce au projet Brique par Brique, vous pouvez agir pour un meilleur accès aux soins de santé !

La brique, comme clin d’œil à la construction

Memisa soutient la construction de centres médicaux et d’hôpitaux dans plusieurs pays d’Afrique.

Nous sommes ainsi actifs dans la zone de Pay Kongila. Pay, en RD du Congo, compte 17.000 personnes habitant.e.s, soit le même nombre d’habitants qu’à Ciney ou Diksmuide.

Les routes entre les villages et les centres médicaux sont inexistantes ou impraticables. Les centres médicaux sont très difficilement accessibles et les malades doivent s’y rendre à pied. Parfois, ils sont contraints de rester chez eux et ne se font pas soigner. Beaucoup de femmes enceintes accouchent chez elles, sans accompagnement médical. Parfois, elles prennent le chemin vers le centre de santé mais la route est tellement longue qu’elles prennent le risque d’accoucher au bord de la route.

Pour rendre les soins de santé plus accessibles, il est indispensable que les centres médicaux soient situés à distance raisonnable de tous les villages de la zone de santé. C’est pourquoi Memisa et ses partenaires souhaitent construire un nouveau centre médical.

De plus, le centre de santé actuel est beaucoup trop petit pour accueillir tous les patients et les femmes enceintes sur le point d’accoucher.

Memisa travaille actuellement, avec la population locale, à la construction d’un nouveau centre de santé plus spacieux et en meilleur état. Les populations locales contribuent au projet en fabriquant elles-mêmes les briques qui serviront à construire leur centre de santé. Cet engagement des populations est essentiel pour assurer la longévité du centre de santé.

Photo d’illustration

 

Achetez une oeuvre et participez à la construction du centre de santé

Les oeuvres exposées durant notre exposition solidaire « Brique par Brique » seront vendues au profit de ce beau projet. Que vous ayez un petit budget ou la folie des grandeurs, vous trouverez certainement une œuvre qui fera votre bonheur. Vous pouvez ainsi contribuer à la construction d’un centre médical, à la hauteur de vos moyens financiers.

 

Où ?

SOMA, Chaussée de Boondael 202 à Ixelles

Quand ?

Les 24, 25 et 26 novembre.

  • Vendredi 24/11 : vernissage de 18h à 21h
  • Samedi 25/11 : exposition de 11h à 17h
  • Dimanche 26/11 : exposition de 11h à 17h et récupération des œuvres de 16h à 17h.

ŒUVRES ORIGINALES DE :

Philippe Geluck Luc Schuiten La Cambre Graphic Clara Delacera
Lydia Nesvadba Daphné Keraudren Pascaline Blaton Angelo Vullo
Denis Meyers Degand Arnaud Kool Charles Kalsin
Laetitia Bica
Yanick Folly Emilie Duchêne Hell’O Collective
Tommy Lhomme Line Paroklem Florence Akyams Natan
Valentine Witmeur Olivia Hainaut Florence Detienne Atelier Kamiano
Jean-manuel Duvivier Julie Desmedt Bonjour Justine
Eden Krsmanovic Ania de Laminne  Et bien d’autres…
 

 

 

 

 

 

 

 

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12 septembre 2023

 « Ce que j’admire, c’est l’approche humaine de Memisa »

De plus en plus de belges sont conscients que leurs ressources financières peuvent avoir un impact durable et choisissent de faire un legs à une association. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. L’année dernière, en Flandre 305 millions d’euros ont été versés à des associations par le biais des testaments. De l’autre côté de la frontière linguistique, les chiffres ne sont pas disponibles, mais le constat est clair : les dons aux associations sont de nouveau en hausse.

sages femmes

Pour faire perdurer sa solidarité, Annie (80 ans) a inclus Memisa dans son testament. En tant qu’ONG belge, Memisa s’engage à améliorer la qualité et l’accès aux soins de santé dans 5 pays d’Afrique et Inde, en mettant la priorité sur les femmes (enceintes) et les jeunes enfants.

Mais pourquoi le choix de Memisa ?

Pour Annie, tout a commencé il y a quelques années à la bibliothèque municipale de Bruges, lors d’une conférence sur la zone de santé de Popokabaka (RD du Congo), où Memisa est active. « J’ai trouvé les conditions alarmantes et cette conférence, ainsi que les images qui y étaient présentées, sont encore dans ma mémoire.»

Annie souligne que même si elle n’est pas très fortunée, il est important pour elle de soutenir les personnes en situation de vulnérabilité. « Memisa m’a informée d’un projet qui était mis en place à Popokabaka, en collaboration avec l’hôpital AZ Sint-Lucas à Bruges ». De nombreuses contraintes entravent l’accès aux soins de santé dans la région. C’est pourquoi Memisa met tout en œuvre pour améliorer la qualité et la disponibilité des soins à l’hôpital de Popokabaka et dans les centres de santé environnants.

« L’histoire de Popokabaka et le travail de Memisa m’ont convaincu de soutenir le projet par le biais de mon testament », a-t-elle déclaré. Ce qu’Annie admire, c’est « l’approche humaine » de Memisa et elle souhaitait y contribuer de manière très concrète. Les legs, comme celui d’Annie, font la différence : l’argent donné par les donateurs et via des testaments sont nécessaires pour accroître la résilience des communautés vulnérables en Afrique.

Pour Annie, après ce qui s’est passé pendant la période coloniale, il est également important de soutenir les pays africains. « Ici, en Belgique, nous devons la plupart de nos richesses et de notre prospérité aux pays d’Afrique, en particulier en ce qui concerne la République démocratique du Congo. En fait, nous leur avons volé ce que nous avons aujourd’hui », affirme Annie avec conviction.

« Je veux donner quelque chose en retour aux personnes vulnérables, plus particulièrement au Congo. » Pour elle, il s’agit d’une responsabilité collective qui nous incombe à tous. Pour contrer la polarisation croissante de la société, Annie essaie de vivre en connexion autant que possible. « J’essaie toujours de créer des liens avec les autres et je pense qu’il est de notre devoir de faire ce que nous pouvons pour les autres. » Annie aime inspirer ceux qui l’entourent, mais conclut qu’en fin de compte, chacun devrait pouvoir décider pour lui-même de ce qu’il veut et peut faire pour une autre personne.

Avez-vous déjà décidé de la manière dont vous souhaitez que vos idéaux perdurent, même si vous n’êtes plus là ? Demandez la brochure gratuite sur le legs à Memisa ici.

Pour toute question, vous pouvez toujours contacter Aïsha par e-mail testament@memisa.be ou par téléphone +32 2 454 15 49. Nous pouvons vous mettre en contact avec un conseiller juridique indépendant pour toutes vos questions, gratuitement et sans engagement.

*Pour cet article, la rédaction a choisi d’utiliser le pseudonyme Annie en concertation avec la personne interviewée. Le vrai nom de la personne est connu de la rédaction.

 

 

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22 août 2022

Memisa, FMG et l’UE améliorent l’accès aux soins de santé de qualité

En Guinée, pour renforcer le système de santé et améliorer l’accès aux soins de santé de qualité, surtout pour les plus vulnérables, Memisa et son partenaire local Fraternité Médicale Guinée (FMG) mettent en œuvre un programme financé par l’Union Européenne. Ce projet intervient dans 4 régions : Conakry, Kindia, Mamou et Labé. Les principaux bénéficiaires sont les 38 centres de santé et 3 hôpitaux de ces régions.

200 prestataires de santé ont été formés en prévention et contrôle des infections

« Je suis l’une des personnes bénéficiaires de la formation offerte par FMG et Memisa et financée par l’Union européenne. Cette formation touche plusieurs points, dont entre autres : le lavage des mains, le port des équipements de protection individuelle et le tri des déchets. » Mr Diallo Mamadou, laborantin.

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25 juillet 2022

Ensemble, nous soutenons les mamans en Afrique : rencontre avec 3 ambassadrices de Memisa

Dans sa lutte contre la mortalité maternelle, Memisa n’est pas seule. En plus de la générosité de nos donateurs et donatrices, nous pouvons compter sur le soutien de partenaires et ambassadrices fidèles. En voici 3 qui ont décidé de soutenir les projets de Memisa.

Saar Vangeel & GreenKit

Saar est la créatrice de Greenkit, un coffret découverte qui contient des échantillons écologiques pour les bébé et les mamans. « Avant de devenir maman, je trouvais déjà important de vivre de façon écoresponsable. Je voulais continuer une fois que j’aurais des enfants. Mais pendant ma grossesse, il m’a fallu beaucoup de temps et d’efforts pour trouver des produits (et des services) qui soient sûrs et agréables pour mon bébé, tout en étant écologiques. C’est pourquoi j’ai lancé GreenKit. Je veux épargner aux futurs parents cette recherche longue et difficile. »

Mais Saar veut aller encore plus loin que la simple mise en avant des valeurs écologiques. « Lorsque j’ai pris connaissance du travail de Memisa et des circonstances dans lesquelles les femmes des pays africains doivent accoucher, j’ai été choquée. Cela m’a motivé à faire connaître plus largement le travail de Memisa ». C’est pourquoi, elle distribue des informations sur Memisa par le biais de Greenkit. Dans l’espoir de convaincre les futures mamans de partager leur bonheur et de soutenir Memisa, en créant par exemple une liste de naissance solidaire. Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://together.memisa.be

greenkit

Annelies & Mic Mac Minuscule

Mic Mac Minuscule offre aux futurs parents une alternative durable à la liste de naissance traditionnelle. Cela les aide à dresser une liste de naissance avec des objets d’occasion. De plus, 10 % de la liste sont reversés à une association de leur choix, Memisa fait partie des associations qui peuvent être choisies.

« Lorsque j’ai lu pour la première fois un article sur Memisa et que j’ai entendu les histoires de femmes en RD du Congo qui souvent n’arrivent pas à l’hôpital pour accoucher, cela m’a paru très injuste. Memisa travaille pour éliminer cette injustice », déclare Annelies qui a fait don d’une partie de sa liste de naissance à Memisa.

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Emilie Duchêne & Thea Jewelry

Émilie Duchêne – entrepreneuse, influenceuse et maman de 3 enfants – s’est rendue bénévolement au Bénin en 2020 pour découvrir le travail de Memisa. Elle a visité différents centres de santé et hôpitaux et a pris le temps de discuter avec le personnel de santé et de rencontrer des mères béninoises. Elle a partagé son expérience sur ses réseaux sociaux afin de faire connaître Memisa et ses activités à un plus large public. Lors des shootings Mamans pour la vie, elle a également animé notre compte Instagram pendant tout un weekend. Aux côtés de Memisa, Emilie est très engagée dans la lutte contre la mortalité maternelle.

Par le biais de sa marque de bijoux Thea Jewelry, Emilie a soutenu Memisa à plusieurs reprises en organisant plusieurs ventes dont une partie des bénéfices ont été reversés à Memisa.

 

 

Vous souhaitez soutenir Memisa à votre façon ? Vous avez des questions ? Contactez Sander Vandendriessche – 02 454 15 49 – communicatie@memisa.be

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12 juillet 2022

Fraternité Médicale Guinée : « Nous sommes fiers de pouvoir guider autant de stagiaires ».

« Je pense que cette femme souffre de dépression postnatale », explique Mamadou Abdoulaye Diallo, stagiaire au centre de santé de Labé, en Guinée. Le docteur Sangara acquiesce lorsque Mamadou lui explique sur quoi il fonde ce diagnostic. Il traite le patient avec patience et respect, tout en écoutant attentivement les médecins qui le corrigent de temps en temps.

« Pourquoi ai-je choisi d’étudier les soins infirmiers ? Mamadou n’a pas besoin de réfléchir longtemps pour répondre à cette question. “L’amour de la profession, je ne peux pas l’expliquer autrement. Je veux aider les autres”, dit-il.

Il effectue un stage de trois mois sous la direction de Fraternité Médicale Guinée (FMG), partenaire de Memisa en Guinée. Cette organisation défend les droits des personnes les plus vulnérables de la société et favorise leur accès aux soins de santé. Elle est unique dans son approche, car elle se concentre sur les soins de santé mentale. Pour FMG il est tout aussi important de guider et de former le futur personnel de santé à ces thématiques grâce à des stages.

salle attente Guinée

Des patients non contagieux

Docteur sow Le docteur Abdoulaye Sow a fondé FMG en 1994 avec quelques médecins nouvellement diplômés et il en est toujours le directeur aujourd’hui. Leur mission est restée inchangée depuis lors.  “Pendant l’épidémie de choléra, nous avons remarqué que de nombreuses personnes n’avaient pas accès aux soins de santé”, explique-t-il.

« Nous ne pouvions pas fermer les yeux sur cette injustice et avons décidé de travailler dans les quartiers les plus touchés. Très vite, nous avons traité toutes sortes de patients, en particulier des malades qui ne pouvaient être soignés nulle part ailleurs, comme les personnes homosexuelles ou les personnes atteintes de maladies mentales. Ce n’était pas facile. Au cours des premières années, nous avons également dû convaincre notre propre personnel qu’il était possible de traiter les personnes atteintes de maladies mentales. Que ce n’est pas contagieux.”

“J’ai vu des patients malades qui hésitaient à entrer dans un centre de santé simplement parce qu’ils ne voulaient pas partager la salle d’attente avec une personne homosexuelle ou une personne ayant une maladie mentale. C’est heureusement différent aujourd’hui dans nos centres de santé. Nous ne voulons tout simplement pas faire de distinction entre les différentes salles d’attente et de traitement, afin de ne pas encourager la stigmatisation.”

De la théorie à la pratique

Lorsque le Dr Sow évalue ces 20 dernières années, il est fier d’employer aujourd’hui plus de 60 personnes, assurant ainsi un revenu à 60 familles. “Ces 60 familles contribuent directement ou indirectement à briser le tabou autour de la santé mentale. Je suis également heureux que nous puissions offrir aux jeunes infirmiers, infirmières et médecins motivé.e.s un stage dans un centre de santé. Les connaissances théoriques, c’est bien, mais l’expérience pratique, c’est tellement mieux.”

Mamadou, stagiaire, le confirme. “J’apprends tellement de choses en travaillant dans ce centre de santé. On n’apprend pas le contact humain avec les patients à l’école.”

En Guinée, Memisa travaille avec son partenaire FMG, d’une part dans le cadre du programme cofinancé par la Belgique, et d’autre part depuis septembre 2020 dans le cadre d’un programme financé par l’Union européenne. Ce dernier projet vise à renforcer les structures de santé pour assurer la continuité des soins pendant l’épidémie de COVID-19 et au-delà. Un deuxième volet du projet comprend des actions qui protègent spécifiquement les groupes de population vulnérables tels que les patients atteints de tuberculose, les filles et les jeunes femmes et les patients souffrant de problèmes de santé mentale.

 

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5 juillet 2022

Vidéo : Comment le consortium Memisa s’attaque-t-il aux défis de la santé sexuelle et reproductive au Burundi ?

Grâce au soutien financier de l’Union européenne, Memisa forme un consortium avec Enabel, Louvain Coopération et Médecins Sans Vacances. Ensemble, nous mettons en œuvre le programme « Twiteho Amagara ». Un volet sanitaire du programme de l’UE visant à soutenir la résilience de la population au Burundi. En plus de rendre les soins de santé plus accessibles aux plus vulnérables, Memisa se concentre sur les soins de santé sexuelle et reproductive ainsi que sur l’intégration des soins de santé mentale dans les centres de santé et les hôpitaux de district. Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé.

 

Pourquoi investir dans les droits sexuels et reproductifs pour les jeunes ?

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les complications liées à la grossesse et à l’accouchement sont la deuxième cause de décès chez les filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde (chiffres 2019 de l’UNFPA). Au Burundi, environ 1 700 filles doivent interrompre leur scolarité chaque année parce qu’elles sont enceintes. La plupart des problèmes de santé sexuelle et reproductive chez les jeunes peuvent être évités ou traités. Lorsque les besoins et les droits des jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive sont satisfaits, leur santé s’en trouve améliorée et ils seront mieux à même de profiter des possibilités d’éducation et d’emploi. Cela a un impact positif sur leur bien-être, au bénéfice de toute la communauté. Enfin, il est important que les jeunes comprennent et remettent en question certaines normes et valeurs relatives au genre, à la sexualité et à la reproduction. De cette façon, ils pourront s’intégrer dans la société et avoir la possibilité de devenir des adultes critiques et sûrs d’eux.

 

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22 juin 2022

Memisa et ses partenaires combinent leurs expériences dans un livre sur les soins de santé en Inde

En raison d’un contexte local complètement différent, l’approche de Memisa en Inde diffère profondément de celle des autres pays partenaires. Memisa soutient la communauté dans le développement de mécanismes qui permettent de rapprocher les services de santé et la population. Avec notre partenaire West Bengal Voluntary Health Association (WBVHA), nous soutenons un réseau de 43 ONG locales, regroupées dans 5 districts. Grâce à ce réseau, 4 500 000 habitants peuvent bénéficier directement ou indirectement des améliorations. L’une des principales activités de la WBVHA est le Basic Health Care Support Program (BHCSP), qui améliore l’accès aux soins et la qualité des soins dans l’État du Bengale occidental. En 2019, WBVHA et Memisa ont organisé une conférence à Calcultta. Les méthodes, les résultats et les défis du programme y ont été présentés. La conférence a été l’occasion idéale pour tous les partenaires du BHCSP de partager leurs expériences. Ensuite, est arrivée l’idée d’écrire un livre pour documenter les expériences du programme de manière systématique. 13 personnes, collègues indiens et personnel de Memisa, y ont travaillé.

Dessins

Le résultat est une publication en deux parties avec, d’une part, un livre d’histoires (Story book) qui décrit le contexte, l’évolution, les résultats et les méthodes du programme. D’autre part, un livre d’images, qui utilise des dessins réalisés par la population et les différentes ONG pour montrer comment le processus de réflexion et les actions de tous les acteurs ont été influencés. Cette publication a été élaborée en collaboration avec la WBVHA, l’Institut de médecine tropicale (IMT), l’agence de développement belge Enabel et la Direction générale de la coopération au développement (DGD).

livre images inde Memisa

Passion et motivation

« Le livre réussit à montrer une autre dimension des soins de santé. À travers les yeux de la population : ses réalités, ses préoccupations et ses passions », déclare Elies Van Belle, directrice générale de Memisa. « Ce livre n’aurait pas pu voir le jour sans l’engagement enthousiaste de l’équipe de coordination de la WBVHA. Ils étaient la première source d’information. »

« Tout le processus, de la composition du contenu jusqu’à l’élaboration des dessins, a été très agréable à réaliser », déclare Karel Gyselinck, conseiller médical bénévole chez Memisa.

« C’était une expérience enrichissante de voir le dynamisme et la passion des communautés, des ONG et des organisations qui ont participé. Ce livre est un exemple magnifique et pragmatique de la manière dont une œuvre collaborative peut être créée par des personnes ayant des expériences et des compétences différentes », concluent Meena Putturaj et Arima Mishra, qui ont coordonné le livre et les dessins.

couverture livre

Sailing below the waves, a 20-year journey of Strengthening Local Health Systems in India
Karel Gyselinck, Abhijit Das, Aloysius James, Biswanath Basu

Sailing below the waves, Sketching the 20-journey of Strengthening Local Health Systems in India
Meena Putturaj, Arima Mishra, Ketaki Das

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9 juin 2022

Hôpital pour Hôpital : des étudiants visitent les hôpitaux partenaires 

Dans le cadre de l’initiative Hôpital pour Hôpital, plusieurs étudiants internationaux de l’Institut de Médecine Tropicale (IMT) ont visité des hôpitaux partenaires de Memisa. Marjan Pirard (IMT) et Riddhi Patel (étudiant en master santé publique) nous ont raconté leur expérience.

La semaine du 16 mai, nous nous sommes rendus par groupes de 5 à 7 étudiants dans plusieurs hôpitaux : le groupe santé CHC à Liège, AZ Roeselare, AZ Nikolaas à Sint-Niklaas et à l’hôpital Sint-Franciscus à Heusden-Zolder. C’était agréable de faire la route ensemble et de discuter avec les autres étudiants. C’était une pause agréable après plusieurs semaines de cours mouvementées et les visites ont été particulièrement intéressantes.

Internationale Studenten

Que signifie « être surchargé » pour un hôpital belge ?

Au cours des visites, les étudiants ont été émerveillés par les systèmes d’analyse automatisés des laboratoires. Ils ont été impressionnés par la présence de baignoires pour les accouchements dans l’eau et agréablement surpris par la décoration conviviale des services pédiatriques. Ils ont été enthousiasmés par les équipements du MUG (Mobile Emergency Group) et par l’utilisation de la robotique dans l’administration des médicaments. Les étudiants se sont également demandé ce que signifiait être « surchargé » pour un hôpital belge. En effet, lors de leur visite, ils ont plutôt découvert des départements assez calmes, comparés aux hôpitaux surpeuplés qu’ils connaissent.

Alors que les étudiants apprennent principalement la théorie du système de santé belge au cours de leur formation, les hôpitaux sont la fenêtre parfaite pour avoir une vue concrète de la façon dont les choses fonctionnent. Le système belge, qui développe un réseau d’hôpitaux pour être plus efficace, a été bien expliqué. Les étudiants ont eu l’occasion de partager leurs expériences et de poser des questions, ce qui a rendu l’exercice encore plus intéressant.

Des visites de suivi

Nous avons discuté du développement de réseaux entre les hôpitaux pour rationaliser l’offre de soins, sur la relation avec les soins primaires et sur le partage des dossiers hospitaliers. Nous avons discuté de la manière dont l’évolution de la dynamique des hôpitaux entraîne des tensions entre les médecins et les infirmiers et infirmières travaillant sous différents types de contrats. Sur les moyens d’organiser des soins centrés sur le patient, sur les mécanismes d’assurance qualité, sur la motivation du personnel après la pandémie de coronavirus. Enfin, également très important, sur la durabilité des hôpitaux et le partage des responsabilités entre toutes les parties concernées. Les questions n’ont cessé d’affluer et certains ont même pris rendez-vous pour des visites de suivi au cours de l’été.

La visite a été très appréciée par tous les élèves et a constitué un changement instructif par rapport à la routine habituelle de la classe.

 

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25 mai 2022

Bénin : le nouveau service des urgences améliore la qualité des soins

Pendant cinq ans, au Bénin, Memisa a soutenu l’hôpital de Bembéréké avec son partenaire Médecins Sans Vacances. Il est le seul hôpital de référence pour les 1,5 million de patients potentiels de la région.

« Dans le passé, il n’y avait qu’une seule pièce avec trois lits pour recevoir les patients en urgence. En fait, aucune distinction n’était faite. Les urgences étaient prises en charge à côté des autres patients », explique Aoudi Ibouraima, directeur de l’hôpital lors d’une visite en Belgique. « En cas d’accident, les patients devaient parfois attendre le lendemain pour être soignés ».

Cela a changé grâce au soutien de Memisa et de ses donateurs et donatrices. Memisa a construit un nouveau bâtiment, spécialement pour les urgences. Il a ouvert ses portes en 2018. Médecins Sans Vacances a ensuite équipé ce bâtiment avec du matériel médical approprié.

Une bonne réputation

« Il n’y a pas que le bâtiment qui a été construit », explique M. Ibouraima. « L’accès aux urgences a également été élargi, rendu plus accessible et plus attrayant. Auparavant, il était impossible pour un taxi ou une ambulance de s’arrêter juste devant l’hôpital. Le patient devait être transporté à l’aide d’une civière sur plusieurs mètres avant de pouvoir être soigné. Maintenant, un véhicule peut rouler jusque devant l’entrée. »

Ibouraima est fier de son hôpital et de son nouveau service des urgences. Il ne fait aucun doute qu’il s’agit pour lui de la réalisation la plus importante de ces cinq dernières années. « Memisa a soutenu l’hôpital dans de nombreux autres domaines tels que les formations, ou les fonds de solidarité, mais le service des urgences en particulier a amélioré la réputation de l’hôpital. Aujourd’hui, les gens veulent être soignés ici. Le message selon lequel vous êtes bien accueilli et pris en charge ici s’est rapidement répandu et nous avons vu le nombre de patients augmenter. »

L’accueil des patients pendant la pandémie du coronavirus

Le nouveau bâtiment a également fait ses preuves lors de la pandémie de coronavirus. « Je ne peux pas imaginer comment nous aurions géré le COVID-19 ce service. Grâce à cet espace, nous avons pu ajuster le parcours des patients de manière à pouvoir distinguer, à l’arrivée, les patients présentant des plaintes liées au COVID-19 et les autres. De cette façon, nous avons pu empêcher les patients de s’infecter mutuellement. »

« Ce qui m’a plu dans le travail avec Memisa, c’est la liberté et la flexibilité. Ils ont écouté nos priorités et Memisa était prête à intervenir dans notre histoire de manière constructive. »

 

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